Bienvenue sur notre site

Ce site est dédié au livre "Batailles de Napoléon dans le sud-ouest", de Jean QUATREVIEUX et Pierre MIGLIORINI paru aux Editions ATLANTICA. Ce site a, pour les auteurs, deux objectifs principaux :

d'abord, il est l'occasion de compléter cet ouvrage depuis sa parution par des textes et anecdotes nouveaux, par des compléments aux biographies ou par des photographies de nouveaux vestiges ou sites ; nous en avons profité pour présenter certaines illustrations en couleur, dont en particulier les magnifiques gouaches de notre ami Lionel LABEYRIE, également peintre de l'air,

ensuite, bien sûr, ce site offre la possibilité de faire découvrir cet ouvrage à ceux qui ne le connaissent pas, en donnant quelques extraits représentatifs de l'ensemble de l'ouvrage.

ce site est aussi pour nous l'occasion de présenter en page d'accueil quelques évènements liés à l'actualité.

Le résumé du livre, présenté également en 4ème de couverture, est repris ici :

"De juin 1813 à avril 1814, alors que Napoléon mène la Campagne de Saxe puis la Campagne de France, le maréchal Soult contient les troupes du marquis de Wellington de la frontière espagnole jusqu'à Toulouse, dans une retraite lente et opiniâtre ; "toute sa campagne du midi de la France est très belle" dira de lui Napoléon à Sainte-Hélène.
S'appuyant sur de nombreux témoignages français et britanniques, "Les Batailles de Napoléon dans le sud-ouest" présente le récit de cette retraite dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gers, Gironde, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne ; les vestiges de ce face à face encore visibles de nos jours : champs de bataille, redoutes, monuments commémoratifs, tombes et surtout de nombreuses pièces de fouille découvertes dans les années 80 sont également décrits."

Comme dit à la fin de cette présentation, et comme le précise le sous-titre de l'ouvrage qui est "Vestiges du face à face Soult-Wellington de Vitoria à Toulouse", les auteurs ont souhaité présenter les vestiges encore visibles de nos jours, vestiges pour certains, inédits !

POURQUOI AVOIR ECRIT UN LIVRE SUR NAPOLEON... un de plus ?

D'abord, parce que la guerre d'Espagne et surtout, sa partie finale, l'invasion du sud de la France, constituent une période peu connue de notre histoire ; on a préféré écrire - et lire - sur les nombreuses campagnes où le personnage de Napoléon lui-même était plus présent, et où les armées impériales jouèrent un rôle plus glorieux.

Ensuite, parce que les campagnes de 1813-1814 sont les seules du 1er Empire à s'être déroulées sur le sol national ; là encore, la Campagne de France, où un Napoléon infatigable, galvanisant ses dernières troupes, contenant la plus puissante des coalitions, a seule retenu l'attention de l'Histoire : rien, ou peu de choses, sur les autres fronts, dont celui du sud-ouest…

Enfin, la rencontre il y a quelques années de mon ami Jean, un passionné, toujours ému d'arracher à la terre le plus modeste souvenir historique, nous a permis d'échanger nos connaissances, théoriques pour l'un, de terrain pour l'autre…

Aussi, avons-nous eu envie de décrire les événements qui suivirent la bataille de Vitoria, en juin 1813, jusqu'à l'abdication de Napoléon et la bataille de Toulouse, en avril 1814, période qui vit l'affrontement des troupes françaises du maréchal Soult d'une part, et des troupes alliées anglaises, espagnoles et portugaises du duc de Wellington, d'autre part.

Nous avons souhaité présenter les traces laissées, dans une zone souvent encore peu urbanisée, par quelque 160 000 hommes, qu'ils soient célèbres ou plus modestes, "les petits, les obscurs, les sans-grade", et qui, pour beaucoup, laissèrent leur vie dans cette belle région...

Ce livre est aussi un hommage à leur mémoire.

Le portrait du maréchal SOULT est du peintre GOLDY. Sous son nom d'artiste, Goldy, artiste de talent, a parcouru l'Europe à la recherche d'un idéal, d'une impression, d'une luminosité particulière, d'une philosophie. Elle a visité différents lieux mythiques des guerres napoléoniennes pour s'imprégner des vibrations que ces lieux dégagent encore de nos jours, lieux de batailles célèbres dont les noms résonnent dans nos esprits: Austerlitz, Eylau, Friedland, Somosierra, Wagram, La Moscova...

Sur son site vous pourrez aussi voir les portraits de divers personnages du 1er Empire, de Napoléon ou de ses maréchaux, jusqu'au moins connu de ses généraux...

Goldy peut aussi réaliser dans son style naïf tout portrait de cette époque prestigieuse.

NOMINATION ADJUDANT-COMMANDANT REIGNIER

La maison de vente aux enchères Thierry de Maigret vendait début 2016 un lot de documents des plus intéressants relatifs à l'adjudant-commandant Paul Regnier, chef d'état-major du général Thouvenot en charge de la défense de Bayonne en 1813-1814.

ACTUALITE.... LE PORTRAIT DU GENERAL CONROUX PAR P. COURCELLE

Durant la fin de la campagne d'Espagne décrite dans notre ouvrage, du lendemain de la bataille de Vittoria, à celle de Toulouse, cinq généraux français ont été tués ; le général Nicolas François Conroux de Pépinville était l'un des cinq.

Comme écrit dans notre ouvrage, le 10 novembre 1813, le général Conroux est lui-même mortellement blessé à 9 heures 30, à proximité du pont d'Amotz. "En livrant l'assaut à ces différentes redoutes et retranchements, il y eut de nombreux corps à corps serrés et meurtriers, parfois féroces ; et quand Conroux tomba de son cheval, mortellement blessé, ses troupes se retirèrent…". Le général Conroux, blessé d'un coup de feu à la poitrine "alors qu'il disputait le terrain avec son intrépidité habituelle" (Lapène), fut transporté à l'église Saint-Esprit à Bayonne, alors transformée en hôpital ; il y décéda le 11 novembre 1813. Une plaque dans l'église rappelle sa mémoire.

Nous n'avions jamais pu trouver son portrait, qui semblait inconnu, jusqu'à ce que nous tombions sur le site de l'excellent peintre Patrice Courcelle, qui nous écrit :

"J'ai réalisé ce petit portrait pour un collectionneur qui m'a fourni une assez mauvaise copie d'un portrait (aujourd'hui disparu je crois) représentant le futur général Conroux vers la fin des années 1790. Afin de garder les traits, nous avons choisi de le représenter au début de l'empire, quelques années plus tard que le portrait donc. Je lui ai arbitrairement conservé la coiffure, pour la ressemblance.
Les décorations de la tenue conservée au Musée de l'Armée ne correspondent pas à celles qu'avait reçues Conroux. Si mon souvenir est bon, il y a là une plaque de l'Ordre de la Réunion dont Conroux n'a jamais été honoré. Pour cette raison, nous avons choisi de lui donner l'habit réglementaire de général, avec ses décorations connues."

Outre cet uniforme évoqué par le peintre, il existe aussi au Musée de l'Armée de Paris, l'uniforme que le général portait quand il reçut sa blessure mortelle au pont d'Amotz, référencé côte A11447.

Le médaillon (original 16 cm x 12 cm environ)représente le général Conroux de Pépinville (1770-1813) , vers 1805. Il appartient à la collection de M. Pierre-Baptiste Gillemot.

Portrait du général Conroux de Pépinville, réalisé par Patrice Courcelle (www.patricecourcelle.com)
Collection Pierre-Baptiste Guillemot (Landa - France) "

UNE PLAQUE DE SHAKO DU 12ème LEGER PRESENT A LIGNY !

Nous avons le plaisir de présenter aujourd'hui un émouvant souvenir de la bataille de Ligny

Il s'agit d'une plaque de shako d'officier supérieur du 12ème régiment d'Infanterie Légère, régiment qui s'est particulièrement mis en valeur lors de cette bataille.
Mené par le colonel MOUTTET, il combat sur la gauche du dispositif français, dans la brigade Piat, division Girard.
Il faut noter que les trois généraux de la division sont blessés au cours de la bataille, Girard, à trois reprises, mourra le 27 juin à Paris... La division voit plus de mille hommes mis hors de combat ; le 12ème léger quant à lui perd 25 officiers !

Revenons maintenant à la plaque de shako ; elle est en argent, du modèle Restauration inspiré du modèle 1812, dernier modèle de l'Empire ; ce qui est particulièrment remarquable est que, lors du retour de Napoléon pour les Cent-Jours, chacun s'est débrouillé pour porter les insignes de l'Empire, ou au minimum éliminer de son équipement toute référence à la Restauration : ici, l'officier supérieur a cassé la partie haute et centrale de sa plaque qui comportait fleurs de Lys et couronne royale. Ailleurs, certains sortirent de leur cachette les anciennes plaques des modèles 1806, 1810 ou 1812, comme on a pu en trouver sur les champs de bataille de Ligny ou de Waterloo...

Notons ici que le colonel MOUTTET a commandé le 12ème léger à partir de 1813, à la suite du départ du colonel Dulong de Rosnay, nommé général. Ce régiment a participé aux batailles de Vitoria, Orthez et Toulouse.Le colonel a été blessé d'un coup de feu au cou à Bayonne le 10 décembre 1813, puis d'un coup de feu à l'épaule à Lambèze le 24 mars 1814... Il ne nous reste plus qu'à croire que cette plaque a appartenu à ce prestigieux militaire !


ALLONS VOIR D'AUTRES OBJETS DANS LA RUBRIQUE "ALBUM"...

LEGION D'HONNEUR DE LOUIS DUCOURET

Une pièce très intéressante est passée en salle de vente ; il s'agit de la Légion d'honneur de Louis DUCOURET, né le 2 octobre 1771 à Luxé (Charente), colonel du 3ème régiment d'infanterie de ligne, tué à Irun le 31 août 1813, lors du passage de la Bidassoa. Photo du catalogue de la vente collection RVN & GC du 18 novembre 2009 étude Thierry de Maigret, expert B. Croissy.

LES AMIS DE LIGNY

LES AMIS DE LIGNY, AU MOTIF DE NE PAS AVOIR ASSUME L'OUVERTURE DU MUSEE A CERTAINES DATES SONT PUREMENT ET SIMPLEMENT CHASSES DU CENTRE GENERAL GERARD PAR LE PRESIDENT DU SYNDICAT D'INIATIVE DE LIGNY !

Qu'à travers ce modeste article, ils reçoivent la preuve de notre attachement et de notre soutien à leur cause.

Les 30 et 31 mai 2009 se tenait à Ligny, en Belgique, la 45ème commémoration de la Dernière Victoire de l'Empereur, cela, à l'occasion du 194ème anniversaire de la bataille.
Rappelons que cette bataille s'est tenue le 16 juin 1815, soit deux jours avant Waterloo.

Cette année, les fêtes commémoratives de la Dernière Victoire ont deux particularités : d'abord, pour cause d'élection du Parlement Européen, elles se déroulent exceptionnellement fin mai et non le 1er week-end de juin ! Ensuite, elles sont l'occasion d'inaugurer une stèle dédiée aux " Valeureux Grognards de l'Empereur, artisans de sa dernière victoire ". Ce monument a été offert par Monsieur Ben Weider, président de la Société Napoléonienne Internationale, avec la contribution des Amis de Ligny et de l'Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens.

Ce projet avait été élaboré par Ben Weider lui-même, et, suite à son décès, sa famille a pris le relais pour le mener à terme.

La stèle a été dévoilée par Messieurs Michel LEFEBVRE, des Amis de Ligny, et Pierre MIGLIORINI. Le nom de Ben WEIDER est désormais attaché à celui des grognards, artisans de la dernière victoire de Napoléon.

LA PRESSE PARLE DE "BATAILLES DE NAPOLEON DANS LE SUD-OUEST"

Outre cet article de Rémi MONNIER en dernière page du journal SUD-OUEST, paru en 2003 dans les éditions du Pays-basque et des Landes, notre ouvrage a reçu un accueil favorable dans la presse :
"... le talent des auteurs (...) offre une approche nouvelle et instructive du conflit. Un livre clair, utile et bien construit, illustré avec rigueur." Revue du Souvenir Napoléonien n°449.
"Un ouvrage passionant, exclusivement consacré à l'action de l'armée de Napoléon dans le sud-ouest de la France..." Le Journal de Biarritz n°129.

SOCIETE NAPOLEONIENNE INTERNATIONALE

En décembre 2010, j'ai eu l'honneur d'être nommé membre d'honneur de la Société Napoléonienne internationale. Cette société mondialement connue avait été créée par Monsieur Ben WEIDER. Je remercie ici le président David Markham et Rowayda Guirguis, FINS, assistante du président.